Prenez moi chez vous...

Aoi était enfermé dans une cage en vitrine, il regardait les gens passer. Parfois il voyait des enfants humains sautillé en le montrant du doigt et en tirant la manche de ses parents. Surement pour les prier de le prendre... Le parents refusaient toujours. Il devinait déjà pourquoi "Trop de travail à s'en occuper".
Les oreilles baissée il regardait la foule qui défilait sous ses yeux l'air triste. A chaque fois qu'il entendait les clochettes de la porte résonner il redressait les oreilles en espérant que quelqu'un l'achète.
"Prenez moi chez vous !" C'était ce qu'il y avait écrit sur chaque pancarte de neko et d'autre mi-humains mi-animaux, destiné à être vendu à des "maître" les humains...
Il y avait aussi leur nom leur âge et leur sexe en dessous de la petite phrase.
Mais à chaque fois les maître ou maîtresse repartaient avec un autre animal de compagnie.
Cela fait seulement une semaine qu'il est ici.
Pour d'autres "animaux" cela faisait presque un mois... Malheureusement pour eux, dépassé un mois, il sont revendus et expédié à d'autre vendeur.
Aoi lui, espérait trouver un maître ou une maîtresse au plus vite. Et dans un murmure plutôt triste le petit neko dit :

- Achetez Aoi-chan...

Les clochettes de la porte tintèrent une nouvelle fois. Cette fois-ci c'était une jeune fille d'à peu près son âge qui entrait, un gros manteau d'hiver et un bonnet avec oreilles de lapin. Dans la rue ça ne devait pas passer inaperçu ! Elle fit un tour dans le petit magasin et s'arrêta devant lui.
Puis elle dit d'un ton sec :"- C'est lui que je veut..." et le vendeur vint ouvrir sa cage. Il la regarda étonné sur le coup et quand il se retrouva dehors derrière elle il fut vraiment heureux. Même quand elle passa le collier à son cou il se laissa faire sans broncher en souriant. Elle avait l'air assez froide, mais c'était son rôle de supporter les humeurs de son maître.
Elle le regarda en souriant juste après lui avoir enfiler le collier et rangea la laisse sur le côté ce qui le fit pencher la tête vers la droite en la regardant.
Il se reprit vite, et se remit droit.
"- Je suis ton Maître maintenant! Sois heureux!"
Il sourit de nouveau, en ayant l'impression que son cœur allait rompre de bonheur ! (mdr too ? XD)

- Aoi est très très heureux d'être avec vous maître !

Juste après il se mit à côté de sa nouvelle maîtresse, mais qui apparemment préférait qu'on l'appelle maître et ronronna pour confirmer qu'il était heureux.

Il sentit brièvement sa main sur sa tête qu'elle retira aussi vivement qu'elle l'eût posée.
Un tout petit geste qu'elle voulait cacher, ou ne pas le faire, mais qui lui fit plaisir.
Il la suivit dans la petite ruelle ou elle lui avait fait signe de la suivre et il la regardais le contempler. "Ah en faite...Qu'elle est ton nom ?"
Ses oreilles était bien redressée et sa queue se balançait de gauche à droite joyeusement.

-Aoi Mizako ! C'est mon nom... Enfin je crois ^^

Ses années auprès des humains lui faisait perdre petit à petit sa vie chez les mimiko... Mais une photo qu'il gardait toujours sur lui, le rappelais qui il était vraiment.
Il c'était habitué à sa vie d'esclave et cela ne le gênait plus du tout.
Elle le regardait toujours perplexe, comme si elle cherchait à savoir des information qu'elle ne connaissait pas...
Il "tilta" d'un coup, elle n'avait peut-être pas lu la pancarte sous sa cage... d'où sa question d'auparavant ! Très naturellement il lui récita comme une poésie apprise par cœur. Comme si ça lui semblait normal.

- Aoi Mizako, 16 ans, mâle, encore vierge !

Il la regardait la tête penchée pour voir sa réaction et écouta la phrase qu'elle dit ensuite. "Je suis Yuyu Sama, ton Maître maintenant, Je préfères qu'on m'appelle Maitre...donc s'il te plaît." Il lui fit un signe de tête pour lui dire qu'il comprenait.
C'était assez fréquent d'après ce que d'autres animaux ou anciens maîtres lui avaient dit.
C'est vrais que "Maîtresse" fait tout de suite moins classe que "Maître" !

-Aoi veut bien. Tout ce que son maître dira ou fera il voudra bien !

Il lui soufrait et sa queue se balançant encore plus joyeusement qu'auparavant. Il ne savais pas vraiment l'intention de son maître quand elle l'avait acheté mais, au pire il endurerait. Il était tout de même vraiment très heureux.